mardi 13 juin 2017

Visite de la station d'épuration d'Oupeye. 

Le 29 mai, les deux classes se sont rendues à Oupeye afin
de visiter la station d'épuration. Faisant fi des mauvaises odeurs, nous avons observé les différentes étapes de l'épuration de l'eau. Un fameux contraste entre l'eau sale et malodorante qui arrive et celle propre (mais non potable) qui sera rejetée dans la Meuse. Ces bâtiments sont désormais indispensables pour protéger notre environnement. Merci aux précieuses bactéries qui détruisent pour nous cette importante pollution. 

A la fin de la visite, nous avons admiré une oeuvre d'art: une magnifique clepsydre réalisée par un artiste français du nom de Bernard Gitton. 

 

MERCI AU PAPA DE LORIA POUR LES PHOTOS !!!

 

Début de la visite:

Nous allons entrer dans le premier bâtiment. Le guide nous explique que la station reçoit les eaux usées de la ville de Liège et des environs. 

 






 

 

 

 

 

 

2) La station de relevage:

L'eau arrivant à un niveau assez bas à la station, il faut des pompes pour relever celle-ci. Elles ne fonctionnent pas toutes en même temps mais peuvent le faire lors de grosses arrivées d'eau (lors d'un orage, par exemple ou même après la mi-temps d'un match de football retransmis à la télévision avec les Diables Rouges car beaucoup de monde se rend aux toilettes en même temps).














14 pompes. Certaines fonctionnent et d'autres sont en réserve... au cas où!

 

3) Le dégrillage:

C'est la première étape de l'épuration. On retient les gros morceaux à l'aide de grilles. On peut y retrouver de tout: des GSM, des roues de vélo, des balles de tennis...


Ca ne sent pas bon!

Normal! Cette eau arrive en ligne droite des égouts.










Même des roues de vélos!




Les grosses grilles. Ici aussi, ça sent mauvais!

Beurk!

 4) La décantation:

Après avoir enlevé les gros morceaux, l'eau arrive dans le décanteur. A l'aide de bulles d'oxygène, les graisses et les huiles vont remonter à la surface et seront raclées. Les sables descendront dans le fond et seront eux aussi raclés. 

Respire, Loria! L'odeur est déjà plus supportable ici!








Sur la gauche, la raclette qui brasse les huiles et les graisses en surface.


La raclette ira ensuite dans le fond pour ramasser les sables.


L'huile et les graisses, en surface.


   

 

 

 


Voici les sables récupérés après la décantation:

 






5) Le bassin d'aération:

 C'est ici que les bactéries vont entrer en action. Elles ont besoin de chaleur et d'oxygène et vont dévorer toutes les sortes de pollutions (sauf les pollutions chimiques qui pourraient leur être fatales). Elles s'agglomèrent ensuite en surface pour former ce que l'on appelle les "flocs". Grâce à leur action, l'eau va devenir de plus en plus propre. 














Les "flocs" de bactéries.


 Le bassin de décantation:

Dernière étape. Comme les bactéries sont remontées à la surface de l'eau et qu'elles sont bien repues, une immense raclette va les enlever afin qu'il ne reste plus que l'eau propre. Les pauvres bactéries vont hélas être séchées et, si elles ne sont pas polluées, elles seront emmenées afin de servir de compost. D'autres bactéries viendront donc à leur place mais subiront le même sort. L'eau propre, quant à elle va partir par des canalisations qui vont passer sous le Canal Albert et qui vont aller rejoindre la Meuse. L'eau libérée pourra à nouveau entrer dans son cycle naturel (évaporation, condensation, précipitations, infiltration, ruissellement) afin de pouvoir à nouveau nous servir... d'ici une soixantaine d'années pour les petites molécules d'eau qui auront formé des nappes phréatiques dans le sol et plus rapidement pour celles qui arriveront à la station de traitement par ruissellement (barrages).








L'eau nettoyée.





Les flocs de bactéries sont récupérés par cette immense raclette qui tourne très lentement mais continuellement dans ce bassin .

Ca sent meilleur ici hein, Irina!



 


Mais notre visite n'est pas tout à fait terminée puisque nous avons encore eu l'occasion d'admirer la clepsydre.

Celle-ci a une envergure de 4,9 mètres de hauteur et 1,6 mètres de large. Son poids est d'environ 200Kg. Son fonctionnement requiert 56 litres de liquide. L'horloge est réalisée en pyrex pour des raisons esthétiques et pour que son fonctionnement soit apparent. Elle est composée de deux colonnes. L'une pour les minutes (avec 30 disques pour chaque fois deux minutes) et l'autre pour les heures (avec 12 ballons). 

Grâce aux oscillations d'un balancier, l'eau est récupérée par une cuillère et est ensuite déversée dans les disques des minutes. Lorsque ceux-ci sont remplis, l'eau est déversée par siphonnage dans un bassin pour les heures. 

Compliqué mais remarquable de technologie... et beau! 

 


















Sagamore en admiration devant la clepsydre.









La station vue de l'intérieur.





Petite évaluation afin de voir si tout le monde a bien compris.











Nos enseignants ont vraiment apprécié le guide qui a su tenir en haleine les deux classes. Bravo!